Ce mercredi, je vous invite a retombe r en enfance , a remonter le temps jusqu’a vous retrouver en classe.

LaviFruit / ngày 05 tháng 10/2022
Chia sẻ

Ce mercredi, je vous invite a retombe r en enfance , a remonter le temps jusqu’a vous retrouver en classe.

Que ce soit a la maternelle, au cours preparatoire, au college, au lycee.

Procedez en 2 etapes :1 – Repensez aux pedagogues que vous avez croises quand vous etiez eleve, collegien, lyceen. Rappelez-vous leurs traits, leurs facons de parler, leurs caracteres, leurs cotes particuliers, voire bizarres. Revivez les situations comiques vecues aussi. Souvenez-vous des comportements cocasses des eleves face a toutes les enseignants.2 – Racontez ces moments scolaires qui vous ont marques a pas. Sans vous interdire de les romancer.

Parmi faire mes anecdotes scolaires

Notre instituteur a effectue son service militaire dans l’aviation. Cela adore nos avions, Cela reste incollable, qu’importe le modele. On a vite repere cel. De une place on peut apercevoir, derriere les vitres, passer des avions au ciel. Chaque fois qu’un avion surgit l’un de nous s’ecrie : » O ! monsieur, regardez, c’est quel cet avion celui-la ? » Ca y est, c’est piege ! Cela nous detaille le modele et c’est parti pour 1 quart d’heure et https://datingmentor.org/fr/christianmingle-review/ pendant lequel on fera jamais autre chose et nous sommes rejouis d’avoir detourne son file.

Je suis dyslexique. De facetieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau. Mon orthographe trebuche souvent quand j’ecris. Peut-etre avez-vous remarque une faute. Merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail

De charme de musique de Mademoiselle Camille Evieux-Lamberet se trouvait dans les sous-sol du lycee, un etage a demi-enterre. Mes grandes et etroites fenetres a chassis, opaques et toujours fermees, laissaient voir des silhouettes deformees de chaussures ou de roues de poussettes, de l’autre cote du monde. Plus loin dans le couloir, on trouvait des salles de danses rythmiques avec leurs longues barres vissees au mur. Et, tout au bout, une porte a battants s’ouvrait via le vaste gymnase.

Camomille-et-vieux-balai – qui n’avait nullement ete rebaptise a la sauce aigre douce par cet essaim beaucoup de vitalite ? – est une vraie demoiselle a l’ancienne, sans age, chignon et collier de perles, voix pointue et elocution delicate. Des quelques dizaines de professeurs que comptait votre grand lycee, elle etait assurement la plus originale… Elle regnait sans partage sur son bout de couloir. Aucun surveillant ne se risquait si loin. Pas besoin d’en savoir trop. Mes lyceennes craignaient ou adoraient l’avoir comme prof de musique. Chaque file etait une aventure et l’heure hebdomadaire ne laissait personne indifferent.

J’etais, a l’epoque, une adolescente timide et reveuse, que le solfege ne passionnait jamais.

Mes hieroglyphes concernant leur portee resistaient a la pierre de Rosette. Alors je naviguais a vue, ou plutot a le, guidee par la melodie ambiante, ouvrant la bouche, articulant, exagerant mon expression de confiance et attentive. En fera, pas de bruit ne sortait ma bouche. Et, chaque fois, j’esperais tres fort que ca ne tomberait pas sur moi … Car, tot ou tard, Camomille plaquait votre accord furieux sur le piano qui nous faisait face et en surgissait, rose et echevelee, tel un diable de sa boite. – FAAAAAAAAAA. Neanmoins, QUI a mange me chercher 1 J’ai . Et sans s’arreter a votre leger detail, elle s’engageait entre les rangs et tirait au hasard l’une de nous par la manche de sa blouse. – Mademoiselle, j’attends : FAAAAAA, FA, FA, FA – faaaaaa,fa fa fa, soufflait la chevre emissaire. Sans un mot cette dernii?re tirait l’ecoliere par mon tour aupres du devant d’une classe et, d’un geste theatral, la coiffait de sa corbeille a papiers – vide ou emplie. Elle contemplait le ?uvre – la figure penaud entouree des croisillons d’osier – et le rire en cascade etonnamment enfantin emplissait soudain le silence: – Oh, le petit oiseau dans sa cage ! Cela chante le petit oiseau ? Allez chante ta ritournelle ! Tout un sketch s’ensuivait, ou le « petit oiseau » etait tour a tour invite a siffler, a couver, a ramener des brindilles au nid … Camomille payait de une personne avec enthousiasme, mimant l’arbre, le nid ou le fidele compagnon enamoure du volatile. Parfois, si la demoiselle avait de longs cheveux, elle preferait lui ramener une meche sur la figure, l’invitant a Notre tenir coincee sous le nez au moyen d’une grimace qui retroussait ses levres. Bouh, quelle honte pour l’infortunee adolescente, qui rougissait sans se revolter ! Eh oui, mai 1968 n’etait pas encore passe via la.

Mais ce qu’elle preferait, c’etait quand, assise a le travail, elle discourait via le ton d’la confidence, racontant sa propre vie, son petit village de montagne et la chanson qu’elle avait un jour creee pour l’honorer. Cette chanson, naturellement, etait J’ai premiere qu’elle nous apprenait – et je la chante encore ! Comme le chat qui surveille le trou en souris sans en avoir l’air, elle prenait des heures, semblait plongee en elle-meme. Et soudain i§a pointait l’index dans celle qui toussotait, remuait furtivement sur sa chaise, ou regardait un bref instant vers la fenetre. – Venez la, mademoiselle ! J’y ai goute, un coup. Oulala… – Sous le travail ! Et celle-ci continuait son file comme si de rien n’etait, donnant de moment a autres des petits coups de pieds prudents et s’exclamant : – Mon Dieu, c’est quoi ! Mais c’est qu’il y a un chien la-dessous ! Et toute la classe s’esclaffait. Car, effectivement, c’etait drole. Surtout Lorsque l’on faisait partie du public soulage de n’etre gui?re sur scene. Et Camomille chauffait la salle, lui faisant des clins d’?il.

A l’oppose de Camomille, il y avait votre professeur d’anglais, feministe quasi-declaree, tres cherie avec le professeur d’espagnol des minutes, qui souffrait de tout son etre de passer ses journees avec ces stupides gamines qui allaient se laisser Realiser comme un maman ! De tout ce qui, rien n’etait evoque, et c’est de mon age adulte que je l’ai compris. Elle nous aimait d’une facon bourrue, et, a chaque nouvelle tournure de phrase qu’elle nous apprenait, elle disait d’un ton insistant que, du haut de les 15 annees, nous n’entendions pas : – Plus tard, quand vous ferez la vaisselle, vous serez bien contentes de vous dire : mais je sais aussi parler anglais !

Tin tức liên quan